La vallée d'Ossau :              
                 Culture et Mémoire


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AÜLHES DE TOUTES LAS COUNTRADES

Aülhès dé toutes las countrades
Sabiét aüdi noustes doulous
Qu'ey fénit a jamés de bédé tan d'aülhades
Per lous noustes camis, touts pingourlats de flous.

Aü bet miey deü printens, briülét béroujine
Qué déchabs lou loc aü banétch sabourous
Tu que'i seràs toustem, ço qui'm ba manca hèr
Qu'ey lou sou tan plasen deüs charmans tinguérous.

Aüprès dé tu ma mie, qué plouri de tristesse
Soubien-te en aquet temps, u cop sécat l'arrous
Qu'embiabom lou Pigou, goarda las aülhéréts
E tous dus suou gazou, cantabom uo cansou.

Adare tout soulet, capsus de la mountanhe
Co qui'm turmente més que las noustes amous
Qu'ey de sabé que leü, sus d'aquére pélouse
Nou'n chérirey pas més lous pétits anhérous.

Bergers de tous les pays
Venez écouter notre chagrin
C'est fini de voir tant de troupeaux
Sur nos chemins aux bordures fleuries.

Au beau milieu du printemps, jolie violette,
Tu t'en vas pour laisser place à la savoureuse réglisse
Toi tu y seras toujours, ce qui va me manquer
C'est le son si plaisant des charmantes cloches.

Auprès de toi mon amie je pleure de tristesse
Souviens-toi de ce temps, lorsque la rosée avait séché
On envoyait le labrit garder les brebis
Et tous deux sur le gazon, on chantait une chanson.

Maintenant, tout seul, en haut de la montagne
Ce qui me tourmente plus que nos amours
C'est de savoir que sur ces herbages
Je ne pourrai plus chérir les petits agnelets.


Chanté à Siros par les jeunes de Laruns ( septembre 1969 )
Paroles : G Sanchette / Musique : JC Coudouy
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