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Be ja lountems joeneso Que nou s'y a heyt cansous Nou bédem que tristesso E gran désoulaciou Lou printems qu'ey tan légré Nou m'en pot empêcha Malgré tan de tristesso Jou tounarey canta
Quin plasé tan agradable D'enténé lous auseths Canton la maytinado Qauques airs touts nabets S'en ban, brango per brango Dab lurs airs tan gauyous Que semblon que complasen L'amou deus joens garçous
Las flous e bous parterros Qu'es hèn espia de près Tabé las immourtèlos Briulétos e bialès Las trés que représenton Las coate de coulous Coum hen las joénos filhos Quan soun dap lurs amous
A bous auts p'abertechi Lous qui ets de joens amans Nou'p maridets goayre Abans d'abè trente ans Lou qui joen se marido Sous plasés s'a jougat Qu'at ey entenut a dise, Que crey qu'ey bien bertat.
La perto de uo filho Nou'p deu pas aflija Qu'en troubarats bien d'autes Si las boulets ayma Aymats-las dab tendreso E dab aunestetat Que poudérats chens crento Préné las qui bouilhats. |
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Il y a longtemps jeunesse Qu'il ne s'y est fait de chanson
On ne voit que tristesse Et grande désolation. Le printemps qui est si joyeux Je ne peux m'empêcher, Malgré tant de tristesse
Je rechanterai.
Quel plaisir si agréable D'entendre les oiseaux. Qui chantent le matin Quelques airs tout nouveaux, S'en vont de branche en branche Avec leurs airs si joyeux On dirait qu'ils partagent L'amour des jeunes garçons.
Les fleurs et les parterres Se font regarder de près, Aussi les immortelles, Violettes et violiers. Les trois représentent Les quatre couleurs Comme font les jeunes filles Quand elles sont avec leurs amours
A vous, je vous avertis Vous qui êtes jeunes amants, Ne vous mariez pas Avant d'avoir trente ans. Celui qui jeune se marie Ses plaisirs a Joué. Je l'ai entendu dire, Je crois que c'est bien vrai.
La perte d'une fille Ne doit pas vous affliger, Vous en trouverez bien d'autres. Si vous voulez les aimer, Aimez-les avec tendresse Et avec honnêteté, Vous pourrez sans crainte Prendre celles que vous voudrez. |