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Las guerres soun cridades, (bis)
Là-bach, au pays la mè,
La doundène, la doundène,
Là-bach, au pays la mè, La doundène, la doundè.
Aussau qu'a gentihlòme, Très filhotes n'abè.
S'en ba t'à la permère :
Ma filhe, bos-y alè ?
Nani, nani, moun père,
Ta la guerre nou irè.
S'en ba ta la darrère :
Ma filhe, y bos alè ?
Oui-da, oui-da, moun père, Ta la guerre jou irè ;
Datz me boste cabale,
La qui sap batalhè ;
Balhats-me boste armes, Las qui tienéts deu Rouè ;
Balhats-me u petit page Qui sie fidèu à mouè.
Jane la batalhère Souns souldats qu'arrangè
E la garde Aussalese (bis) Tout qu'en at fricassè, La doundène, la doundène, Tout qu'en at fricassè La doundène, la doundè.
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Les guerres sont proclamées, Là-bas au pays de la mer, La dondaine, la dondaine, Là-bas au pays de la mer, La dondaine, la dondé.
En Ossau il y a un gentilhomme, Trois fillettes il a.
S'en va (trouver) la première : Ma fille y veux-tu aller ?
Non, non, mon père, A la guerre je n'irai (pas).
S'en va (trouver) la dernière Ma fille y veux-tu y aller ?
Oui, oui, mon père A la guerre j'irai.
Donnez-moi votre jument , Celle qui sait batailler.
Donnez-moi vos armes, Celles que vous tenez du Roi.
Donnez-moi un petit page Qui me soit fidèle.
Jeanne la guerrière
Ses soldats rangea
Et la garde Ossaloise A tout taillé en pièces. La dondaine, la dondaine, A tout taillé en pièces La dondaine, la dondé.
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