La vallée d'Ossau :            
          Culture et Mémoire




Dans la littérature...
   Poètes, romanciers, journalistes ; ils sont nombreux ceux qui se sont progressivement entichés de la vallée et de ses beautés. Description des chaos de pierre, émotion devant des traditions séculaires toujours vivantes, finesse du jugement, outrances des préjugés...

Revue de textes

Des origines ...

Les premiers textes sur la vallée sont bien plus souvent des rapports administratifs (notamment des Intendants) que de véritables textes littéraires.

...au romantisme

C'est avec la vague romantique de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle que les auteurs s'intéressent avec plus d'insistance à la terre et aux hommes d'Ossau.

 Références littéraires

Un point de vue critique


    Hippolyte TAINE, Voyage aux Pyrénées

   Touche à tout de génie, journaliste brillant et inspiré Monsieur Taine est aussi en rupture avec le romantisme qui prévaut chez les lettrés du XIXe siècle. A la religion de l’ Eglise, il préfère celle du positivisme le plus radical. Loin du discours sur les racines et le retour à la nature, il affecte un cynisme ironique et blasé. Les prêtres en ont pour leur grade et les rêveurs n’ en sont pas moins raillés.

    Le Voyage aux Pyrénées est une œuvre de commande et de jeunesse. Deux circonstances atténuantes pour les outrances du texte et les propos parfois caricaturaux qui y sont tenus. C'est d'abord un "Voyage aux eaux des Pyrénées" qui avait été écrit après quelques mois passés dans les diverses stations thermales de la chaîne. Plus acide encore à l'origine, le texte paraît sous la forme de feuilletons dans un quotidien. Il est "allégé" avant de paraître en un livre édité en 1858 par la librairie Hachette.

    Même après expurgation, les lignes qui suivent ne sont pas à proprement parler découpées dans la dentelle. Susceptibles s'abstenir !

    Le texte

    Pierre de Gorsse, Histoire et anecdotes

  Mlle de Montmorency-Fosseux, demoiselle d'honneur de la reine, aimait les friandises et le roi sut l'en combler. Pour mieux s'occuper d'elle, il l'amena à Bonnes, en même temps d'ailleurs que Mlle de Rebours, autre demoiselle d'honneur pour laquelle il avait quelques bontés ; mais les deux belles se querellèrent à qui mieux mieux.

    La Fosseuse ayant été préférée, la Rebours partit en claquant les portes pour aller tout révéler à la reine Margot, qui déclarât que ces révélations lui firent "verser autant de larmes" que le Vert Galant et sa dulcinée "buvaient des gouttes d'eau où ils étaient". Ces larmes n'empressionnèrent point les deux couples, et la Fosseuse écrit qu'en aucun autre lieu "la vie et la vue n'étaient joyeuse à l'égal des Eaux-Bonnes".

     Le texte

  Girardin, Souvenirs des Pyrénées, 1838

    Après le plaisir de voir de nouveaux pays, il n'en est pas de plus vif, pour un voyageur, que celui de retracer les impressions qu'il a éprouvées, que de redire les émotions qui l'ont agité à la vue de ces beautés naturelles que la main de Dieu a semées avec tant de prodigalité. Je comprends l'enthousiasme, j'excuse la prolixité souvent fatigante d'un narrateur de voyages, car raconter, c'est voir une seconde fois les objets ; et quel est celui qui n'aime pas à fouiller dans ses souvenirs ?

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