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A Bordèu qu’i a ue bielhasse (bis)
Que se’n bôu marida augan. (bis)
Que se’n ba entà la danse (bis)
A la maa d’u jouen galant. (bis)
Hè-t’endarrèr bielhasse (bis)
Tu n’as ni cachaus ni dents. (bis)
Enqüère que’n sii bielhasse (bis)
Jou n’èy bien contentament, (bis)
E qu’èy cent escuts en potche (bis)
Dens mon cabinet autant. (bis)
Jou qu’èy cent baques a l’èrbe (bis)
Dab autant de boeus tirant. (bis)
Jo èi cent cavalas a l’èrba (bis) Dab autant de chivaus blancs, (bis)
Jou qu’èy cent aulhes a l’èrbe (bis)
Dab autant de moutous blancs. (bis)
Hè-te’m ença, bielhassa, (bis)
Quauquarren nous be haram. (bis)
Lou diluns que’s fiançaban, (bis)
Lou dimars que s’esposàn. (bis)
Lou dimèrs que n’esté morte (bis)
Lou dijaus que l’enterràn. (bis)
Lou dibés que’u digon misse (bis)
E lou dissabte lou cap d’an. (bis)
Lou dimenge ua per bile (bis)
Dab lou manteu arrossegant. (bis)
Dab l’argent de la bielhasse (bis)
(Jou) troubarèy ua de quinze ans. (bis)
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À Bordeaux il y a une « vieillasse Elle veut se marier cette année.
Elle s’en va à la danse À la main d’un jeune galant.
Retire-toi vieillasse Tu n’as ni molaires ni dents
Bien que je sois vieillasse
J’ai bien de quoi contenter.
Et j’ai cent écus en poche Dans mon buffet autant.
J’ai cent vaches à l’herbe Avec autant de bœufs tirant.
J’ai cent juments à l’herbe Avec autant de chevaux blancs.
J’ai cent brebis à l’herbe Avec autant de moutons blancs.
Approche-toi, vieillasse,
Quelque chose nous ferons.
Le lundi ils se fiançaient, Le mardi ils s’épousèrent.
Le mercredi elle était morte Le jeudi on l’enterra.
Le vendredi on lui dit la messe Le samedi la messe anniversaire.
Le dimanche il va en ville Faisant traîner son manteau.
Avec l’argent de la vieillasse
J’en trouverai une de quinze ans. |